dimanche 28 août 2011

Mirandilla antaño ...

Toros de Albaserrada bebiendo en el río Guadiamar bajo la vigilancía campera y elegante del vaquero.




Sin vallas, sin chumberas, sin domingueros pero con la serenidad intemporal necesaria.




¡Que tiempos aquellos!

mercredi 24 août 2011

Expresiones taurinas : "HACER NOVILLOS"



Charlando con un profesor del Instituto de Gerena, hablábamos de los chavales que tuvo de alumnos y que querían ser toreros. La lista era amplia, siendo Gerena una verdadera cantera taurina. Los hermanos Campuzano (los pequeños Manolo y Javier), Antonio Manuel Punta, Manuel Escribano, Daniel Luque, el actual novillero Miguel León y el becerrista Calerito. Y muchísimos más que no llegaron del todo en el lugar soñado pero que intentar sí lo intentaron. Y sin olvidar a los banderilleros, picadores, mozos de espadas, ayudas, … que también forman parte del gremio del toreo.




Obra de Enrique Aznalfarache



Me confirmó que era muy difícil motivar en estudiar a un chaval que tiene los toros en la mente. Siendo este profesor muy aficionado a la cultura taurina, tuvo que cerrar muchas veces los ojos y mostrarse muy comprensivo. Pero su ética profesional le forzaba a visitar a menudo a los padres de las criaturas para avisarles de un abandono descarado de estudios.¡Sobre todo, tenía la obligación de descargar su responsabilidad cuando el aprendiz torero faltaba a clase, o mejor dicho hacía novillos! HACER NOVILLOS*.


Aquí tenemos otra expresión muy taurina que se utiliza en el habla de todos los días. No me resisto a imaginar que el origen de este dicho viene de cuando los maletillas se introducen en las fincas ganaderas y torean a campo abierto becerras, vacas y algunas veces (muy pocas) novillos o toros, burlando a vaqueros y mayorales.
Es una forma muy poética de decir que en vez de estar donde debería estar : estudiando en su aula, está el chaval toreando en la dehesa, engañando a padres, profesores y hombres de campo, satisfaciendo su sueño de pegar unos cuantos capotazos o muletazos a una vaca vieja o a un novillo de desecho.


* en français, cette expression équivaut à “Faire l’école buissonnière”


mardi 23 août 2011

Traumatisme




Texte extrait de l'ouvrage de Fabrice Torrito "TORO, cinq années de mystère, cinq-mille ans de culte".


Création de Stéphanie Torrito, illustrant cet ouvrage.



Après neuf mois d’une existence en parfaite osmose, à peine séparée par les moments de jeux et de nutrition, le veau est sevré de sa mère. C’est la dure loi imposée par l’homme. La vache est un animal dit “de ventre” et elle doit être disponible pour la prochaine gestation.


Après une dure journée de labeur passée à séparer les cent cinquante couples veaux/vaches de l’année, les vachers savent que la nuit va être agitée. Dans un corral, patientent les mères que l’on garde pour vacciner le lendemain. Dans un autre enclos, s’énervent les veaux. C’est la première nuit qu’ils passent éloignés de leurs génétrices. Le choc est rude.


On a pourtant prévu des lieux espacés, mais rien n’y fait. Le traumatisme de séparation d’un enfant et de sa mère est une règle universelle de la nature. La nuit entière est une symphonie de mugissements et de plaintes. Les vachers ne fermeront pas l’œil de la nuit. Aucun des deux êtres n’acceptent cet injuste déchirement. Au petit matin, il est inévitable de retrouver des veaux à nouveau réunis avec leurs mères. Inversement, des vaches ont retrouvé leurs fils. Clôtures, barbelés, électricité et murs de pierres ne suffisent pas à éviter que la nature reprenne ses droits de fidélité. On a connu le cas de retrouvailles malgré plusieurs kilomètres de séparation.


Après la ferrade, le vétérinaire effectue la filiation. Il vérifie ainsi que le veau est bien le fils de la mère déclarée. La preuve irréfutable est celle de l’allaitement.
Spectacle grandiose. On relâche le veau sur le lot de vaches. Encore sous l’effet de la douleur du fer, une course éperdue et rageuse le jette sous les pis de sa mère. Pour quelques heures supplémentaires de félicité le couple est reformé. La mère, habituée, fait en sorte qu’il oublie la vexation qu’il vient de subir.

mercredi 17 août 2011

Les mères trahies


C’est chaque année la même histoire, et cela cause toujours une grande peine aux vachers et au mayoral.


L'attente vaine des mères trahies


A la fin du mois de juin, nous sevrons les veaux et velles nés dans l’exercice. Les plus vieux ont alors neuf mois, les plus jeunes seulement trois.
L’été étant une saison très diffícile pour les mères car elles souffrent des fortes chaleurs et des pâturages restreints, nous préférons leur ôter la charge de nutrition que représente le veau. Ainsi, elles traversent plus sereinement ces mois rudes et parviennent à l’automne en meilleur état pour assurer un bon vélage et un début d’alimentation satisfaisant du nouveau-né suivant.


Quant aux jeunes veaux sevrés peut-être un peu trop tôt, il faut leur assurer une alimentation compensatoire d’un très haut niveau énergétique pour remplacer les trois mois d’allaitement manquant. Ils en ressortent eux-aussi plus costauds et finalement, cette pratique s’avère bénéficiable pour les mères et les fils.
Mais tout ne se passe pas aussi tranquillement. Cela serait sans compter sur les liens sacrés qui unissent une mère et son enfant.


Nous profitons de l’assainissement du troupeau pour trier et séparer les vaches de leurs rejetons. Nous relâchons les mères vers la liberté de la dehesa et gardons les veaux en corrals pour surveiller leur croissance.
Les vaches bénéficient alors d’une indépendance bien méritée après une semaine de stress, enfermées en corrals, supportant vaccinations, prises de sang, piqûres de garrocha*, cris, portes qui claquent, poussière, …


Mais passées les premières heures de bonheur, le souvenir du fils se fait présent et son absence commence à les faire réfléchir.
Elles se rapprochent du cortijo, alors qu’elles n’avaient qu’un idée en tête quelques heures auparavant : en fuir le plus loin posible et ne jamais y revenir! Mais l’appel filial est plus fort. Se produit alors cette scène des plus émouvantes : les mères à qui on a enlevé les fils viennent à la clôture la plus proche des corrals reclamer leur bien : leur enfant. Le mayoral ne peut s’empêcher de fixer le regard des vaches et y lire une détresse immense. Elles semblent lui reprocher avec insistance : pourquoi?


Le cœur lourd, le mayoral préfére lâchement s’éloigner et passer à autre chose. Démunir ainsi une mère de son enfant l’indispose.
Cela dure une semaine. Les premiers jours ce sont des heures entières où elles les appelent. Puis les visites s’espacent et les cris se font moins pressants. Les vaches les plus vieilles comprennent les premières et se rendent compte qu’une fois de plus l’homme les a trompées, abusant de leur innocence. La mort dans l’âme elles s’éloignent définitivement, admettant que plus jamais elles ne reverront leurs fils. Elles essaient de convaincre les jeunes mères qui ne savent pas que l’attente est inutile. Les primipares, plus tard, finissent par se résoudre aussi à abandonner l’espoir.


C’est fini, les mères ne viendront plus requérir leurs fils. Elles acceptent cette loi très dure de séparation définitive et se consolent en se concentrant sur le prochain becerro* que chacune porte en elle.



* garrocha : lance en bois munie d’un aiguillon qu’utilisent les vachers au campo pour piquer le bétail
* becerro : terme générique pour désigner le jeune taureau de moins d’un an


mercredi 3 août 2011

¡Que sed!



En estos meses de verano, estamos aprovechando el rastrojo de los campos de avena para nutrir las vacas de vientre. Necesitamos todos los días a un vaquero para sacarlas y recogerlas, con su vigilancia adecuada, ya que son cerrados perteneciendo a la finca pero no vallados.

Cuando hayan pastado unas 5/6 horas de comida fibrosa, les pican mucho la garganta! Así que en cuanto el vaquero les abre la cancela para volver a su cerca en la dehesa, se tiran literalmente de cabeza al agua de la laguna.

lundi 1 août 2011

Bandera à Nîmes





Une belle surprise pour Fabrice Torrito qui profitant de quelques jours de repos dans sa ville natale et visitant l'expo "Appelez-moi Bos" (au demeurant fort décevante), au Museum (galerie du musée d'histoire naturelle), reconnut sur une photo grand format Bandera, l'étalon du "renouveau" en compagnie de quelques vaches de ventre!



Decidément, difficile de s'éloigner du quotidien de Mirandilla, même en vacances.





Isabel, la fille aînée de Fabrice devant la photo de Bandera (en haut à gauche)