samedi 31 décembre 2016

Le moment d'émotion du Mayoral


Les gradins dans la Cerca
de los Franceses

Lors des dernières Journées Torrito Afición, au stress habituel pour que toutes les activités se déroulent pour le mieux, s'ajoutait le pari de monter des gradins dans la Cerca de los Franceses et d'y organiser un véritable Festival taurin.

Les mauvaises conditions méteo rendaient ce challenge encore plus délicat. Mais il n'était pas question d'annuler. Les participants français, les habitants du village et surtout les trois novilleros ne pouvaient pas rester sur leur faim. La décision est prise : p'alante, même si on se mouille!

Première partie du pari réussie : sous une pluie battante, les gradins se montent en trois heures! Tout est prêt pour débuter à l'heure prévue : 12h30.

Belle surprise, le résultat esthétique n'est pas laid. Je trouve même une certaine harmonie dans ce montage.

La vue depuis les gradins est magnifique : sur 180º, du campo, des taureaux, des vaches, des figuiers de barbarie, Et comme fond sonore : mugissements de taureaux en colère, clochettes de cabestros, ... Et de l'avis de tous, quelle image merveilleuse que cette course du novillo de près de 150 mètres du toril jusqu'à la piste!

Une véritable arène au cœur du campo! Toréer l'animal dans son élément naturel! L'avenir de la tauromachie? Qui sait?

Pari plus que réussi pour l'Association Torrito Afición qui avait financée l'installation de cette structure pour la journée. 

Et maintenant, un projet concret d'avenir : créer une structure permanente qui permettrait d'accueillir des manifestations taurines tout au long de l'année pour des groupes d'aficionados et moins aficionados (tourisme taurin).


Torrito Afición, l'éleveur et la Mairie de 
Gerena devant la Cerca de los Franceses,
future arène du village?


A la fin du festival, le Président Anthony Crouzet propose au Maire du village, Javier Fernández, que ces arènes de Mirandilla deviennent celles de Gerena et y accueillent chaque année un festival taurin.

De plus, il lui remet au nom des membres de l'Association, un compromis de don de 500 € pour contribuer au financement du futur monument à la Tauromachie prévu à l'entrée du village!


Javier pique le troisième novillo
Descarriado


Et cerise sur le gâteau, une autre satisfaction viendra illuminer la journée de votre Mayoral : le comportement du bétail. 



L'enjeu était de taille : lidier deux exemplaires du raffraîchissement Pedrajas par Tulio avec picador pour la première fois! 


Il reste encore beaucoup de travail évidemment, mais les deux "Tulios" ont montré présence, force, noblesse, mobilité, transmission et bravoure. Et l'aficionado a bien noté la différence entre un premier novillo plus marqué en Domecq qui sera brave au cheval mais baissera pavillon en milieu de faena et les deux "Tulios" qui n'ennuieront jamais le conclave.

Et quelle émotion que cette envolée toute en promptitude et allégresse de Goloso pour aller chercher sa troisième rencontre au cheval! Beaucoup d'aficionados ce sont alors souvenus de ces galopades de Pedrajas vers la cavalerie (toute proportion gardée bien entendu)

Mais pour moi, ce moment restera LE moment des Journées Torrito Afición pourtant bien remplies d'événements marquants! Olé pour Goloso et son panache!




mardi 20 décembre 2016

Les Journées Torrito Afición vues par Henri Chavernac


Jeudi 1 décembre

Il pleut sur l’Andalousie. Pour moi, paysan vigneron occitan, je sais que la terre andalouse aime cette pluie salvatrice. C’est de l’or qui tombe sur le campo, les blés, les oliviers et la vigne.

Un poulain à la belle croupe
à l'Hacienda San Felipe

Aussi la visite de l’Hacienda San Felipe me comble d’admiration. «Dis Henri, admire cette croupe andalouse me dit Pierre en prenant des photos». C’est vrai que ces chevaux andalous sont magnifiques. Mais lorsqu’il m’a parlé de leurs belles jambes, j’ai compris qu’il me parlait de la Déesse andalouse qui  caracolait sur son étalon et faisait battre son cœur.

La copita de manzanilla dans le
patio du Palais des Albaserrada.
Henri le botaniste admire le bougainvillier.


Le Palais de la dynastie des ALBASSERADA est un lieu chargé de beauté  et surtout d’histoire. Le passage dans les appartements du Marquis et surtout dans sa chambre où se côtoient les symboles de la noblesse, de l’église et de l’armée me laisse un sentiment  de malaise. 

Dans ce village de Gerena, où vivent encore des révolutionnaires anarchistes, je pense aux morts de cette guerre d’Espagne douloureuse et cruelle, à ces morts  inconnus. Je  ne porterai pas de jugement sûr les hommes de cette époque. Qu’aurait été mon attitude? Fallait-il autant de mort pour construire ces lieux magnifiques? Je remercie tous ces hommes au nom de notre génération de nous avoir légué cette Andalousie magique.

Vendredi  2 décembre

Cette année une série de veaux que l’on peut qualifier de « gordos » plus une piste bien humide et imbibée, tout été réuni pour un herradero version empoignade.

Genest à la tête et Greg
à ... la ramasse!

Comme d’habitude Serge Genest nous gratifie d’un combat et d’une technique très particulière. Pourquoi rester couché sous  l’animal? Peut-être pour éviter que la bête ne se blesse. Mais dans ce cas l’amour du taureau est poussé à l’extrême. C’est cela être toriste.

Quand à Agnès Pappalardo, dites-lui qu’il n’est pas nécessaire de badigeonner le veau dans sa totalité avec le cicatrisant. C’est uniquement la petite zone de marquage occasionnée par le fer.

Pour Greg, j’ai bien apprécié la technique de plaquage aux pattes avant, reliquat des conseils que je lui prodiguais sur les terrains de rugby. Technique que les andalous observent avec un sourire amusé et narquois.

Une partie de l'équipe de
la ferrade. Boue sur les pantalons,
synonyme de s'y être mis!

Quant à Anthony sa motivation n’était plus aux taureaux mais son esprit vagabondait à la recherche de cette serveuse andalouse de la bodega « La Essensia » ou peut-être « Le Miami ». Il semblerait qu’elle soit plutôt l’Arlésienne. Il nous a été impossible de la voir malgré une recherche nocturne sérieuse dans les bodégons de Gerena. 

Très belle prestation des Beaucairois dont certains ont une belle forme physique…


Abellán, Maruchi, el Califa de Aragua,
Fabrice et Jean-Christian.


Intéressant tentadero de trois vaches avec un Miguel Abellán artiste et technique.


Visite du campo dans la super/remorque pour admirer les taureaux et novillos que nous verrons peut-être combattre en France ...

Samedi 3 décembre 

Ce Samedi 3 décembre il pleut encore fort sur Gerena. Mais tout de même c’est le jour de la « fiesta campera » à Mirandilla. On est inquiet. Comment va être la piste. Les erales sont impressionnants pour ces jeunes novilleros de Gerena. Seront-ils à la hauteur ? Et s’il y avait un accident ? Il ne faut pas y penser

Mais les Dieux de la tauromachie aiment Fabrice. A 11 heures la pluie cesse et la fête commence. Et quelle fête !



Et là, le premier taureau est sorti. De loin on pouvait le voir arriver la tête haute, majestueux, arrogant, dans un trot lent au début, puis plus rapide pour rentrer au galop dans cette piste de la « Cerca de los franceses ». En grand Seigneur.
Après une bonne prestation, quelques frayeurs et un coup d’épée foudroyant la présidence accorde 2 oreilles et la queue au premier novillero. C’est de bonne guerre et personne ne le reprochera. C’était un vrai moment d’afición.

Jose-Carlos Benitez

Très belle sortie du toril du  deuxième  avec cette longue course pour rejoindre la piste, c’est un instant fabuleux. Fabrice il faut absolument conserver cette originalité de la sortie du toril de loin. Tour de piste pour le taureau, sûrement le meilleur des trois. Bon comportement du novillero qui coupe deux oreilles.

Derechazo de Juan-Ginés
de Gerena

Pour le troisième c’est plus le comportement du jeune de Gerena qui retient notre attention. Son attitude pouvait nous faire craindre  une charlottade. Il n’en fut rien, sa sincérité attire la sympathie, sa vérité a fait son œuvre.
Nous avons eu droit à une réplique « Morante de le Puebla » qui veut abandonner le combat après 4 mauvais coups  d’épée. C’était son jour de gloire il été heureux et nous aussi. Mais attention petit de ne pas te faire des idées.


Les Bodegas de Gerena

Toriste , toreriste ou est la vérité. Moi depuis le 3 Décembre à Mirandilla , je suis devenu : bombitoriste, tendance pipoiste. Pour ceux qui ne pratiquent pas les nuits de Gerena cela vous semble une galéjade. Permettez que je vous explique.

Quand le Bombitoriste arrive le soir à la « Bombita » bodega réputée de Gerena, il a dans sa musette si  l’on peut dire un solide bagage : un cocido avec sa pringá copieuse de chez Albasserada avec garbanzos moëlleux, gras fondant et boutifar, le tout copieusement arrosé d’un breuvage de Sanlucar de Barrameda du nom de Manzanilla, que l’on trouve merveilleux quand on le boit en Andalousie.

Il a bien sûr fait un arrêt obligatoire à la bodega «  Rociana » pour déguster, le mot est peut être enjoliveur, plusieurs verres  à 20 cts d’un breuvage étonnant  que nous appelons le « mosto ». Là on rentre en dialogue avec les Dieux puisque c’est Picasso en personne qui fait le service.

Pipo derrière son comptoir,
sans le ... perdreau!

Les Dieux nous trouvant sympathiques nous transportent chez « le Pipo » pour se désaltérer avec une  série de « cañas »frescas en compagnie de perdreaux qui piètent sur le bar laissant au passage çà et là quelques petits  souvenirs. On devient alors pipoïste quand Antonio Vizcaino, le professeur du Conservatoire de Gerena  commence à jouer  au saxo une Marseillaise d’anthologie. Là, les Dieux nous tombent sur la tête.Vous dites que  c’est les bières non, non, je vous assure ce sont les Dieux. Le pipoïste prend congé en exécutant le chant du perdreau femelle, le point fermé en cul de poule sur la bouche, le point de la main droite donnant des petits coups sur la joue gonflée.

La Bomba!

C’est l’heure du grand paseo : l’entrée dans la piste dangereuse de la « Bombita ». Quelques verres de cañas, mosto, manzanilla La Guita, Barbadillo ,vinos de toutes les couleurs pour arroser le "bacalao" frais, le secreto et autres chiperons. Les Beaucairois entonnent la Coupo Santo, nous répondons par la Font de Nîmes, le Sévillan chante une Saeta, nous répondons par « l’accent occitan ». C’est à ce moment que les Dieux font chanter à Isabel l’hymne andalou dans un silence de cathédrale. Un frisson me traverse le corps, une larme suinte au coin des paupières. Je suis devenu bombitoriste.

Fabrice! Merci pour ces journées d’aficion, d’émotions, de convivialité, de joie : le vrai  bonheur. Que c’est bon !!

samedi 17 décembre 2016

Arènes Cerca de los Franceses


Cerca de los Franceses à Mirandilla ... Ça a de la gueule!




mardi 13 décembre 2016

De Fiesta Campera en Mirandilla

4 de diciembre de 2016 | Toros | patiodecuadrillas.com.

Donde Juan Carlos Benítez comenzó sus entrenamientos invernales, 

de cara a la próxima temporada 

En la mañana de ayer, día 3 de diciembre, en compañía del banderillero, 'El Zorro', y el novillero sin picadores, Adrián, nos desplazamos a la Finca Mirandilla, donde pastan las reses del legendario hierro del Marqués de Albaserrada, allí el novillero con picadores, Juan Carlos Benítez, comenzó sus entrenamientos en la Fiesta Campera que se celebró en las instalaciones de la ganadería sevillana.
El novillero malagueño, tuvo que pechar con un novillo complicado, sobre todo por el pitón derecho, lo que no fue óbice para cuajar una buena actuación, y le sirvió para probarse con toda intensidad, tanto con capote, banderillas, muleta y estoque. Por lo que la recuperación de la lesión de fractura de dos costillas, que sufrió a finales de temporada en la localidad de granadina de Darro, ya la tiene totalmente olvidada.
26 orejas y 2 rabos
Por último, añadir que el joven torero afincado en Fuengirola, ha toreado esta temporada de 2016 un total de ocho novilladas con picadores y tres festivales, siendo su balance de trofeos de 26 orejas y 2 rabos.

samedi 10 décembre 2016

Belles émotions pour les 2º Journées Torrito Afición


Les 1,2 et 3 décembre s'est déroulée la 2º phase des Journées Torrito Afición 2016. Beaucoup d'émotion et de convivialité. Compte-rendu et photos à suivre ...

Maruchi et Fabrice aux fers

lundi 28 novembre 2016

L'ancien fer Albaserrada



 Peu d'aficionados savent que les premiers taureaux combattus sous le nom d'Albaserrada entre 1947 et 1950, lorsque l'élevage "deuxième étape" créé par José García de Samaniego y Colsa, portaient sur leurs cuisses le fer de Rafael Romero de la Quintana (bétail d'origine Juan Pedro Domecq).

C'est ainsi expliqué à la page 32 du "Historial de Ganaderías Bravas" l'annuaire des élevages publié par le journaliste Areva en 1949.

dimanche 20 novembre 2016

Programme des Journées Torrito Afición 2º phase


La Palais des Albaserrada à Gerena
Après la 1º phase des Journées Torrito Afición de novembre, voici le programme de la 2º phase :

Mercredi 30/11, à 22h00, traditionnel match de foot Gerena/Beaucaire (les 2G) 

Jeudi 1/12, à 16h30, visite de l'Hacienda San Felipe (Jumenterie de P.R.E) et du Palais Albaserrada de Gerena (gratuit)

Vendredi 2/12 à partir de 8h00, ferrade de 50 veaux, visite de la ganadería avec les novillos et toros pour la saison 2017, tentadero, apéritif, déjeuner. Tarif : 40 €

Samedi 3/12 à 12h30, festival à Mirandilla. 3 novillos combattus par 3 novilleros de Gerena. Capea de vachettes, animation flamenco. Tarif : 10 €

vendredi 18 novembre 2016

Diaporama des Journées Torrito Afición 2016



Merci à Maguelone Gourgeon pour ces clichés.

dimanche 13 novembre 2016

Herradero à Mirandilla


Herradero hier à Mirandilla. 

Le Mayoral au fer. 

Et pour les supersticieux, la chemise n'est pas jaune, ... elle est moutarde!

dimanche 6 novembre 2016

Los Pedrajas de Albaserrada

LOS PEDRAJAS DEL MARQUÉS DE ALBASERRADA, UNA BONITA HISTORIA CONSTRUIDA PARA CONTAR AL AFICIONADO


Reportage de Paco Moya du blog très toriste "Terra de Bous" sur Mirandilla.
Deux Albaserrada d'origine Tulio
s'expliquent à Mirandilla

Hablar de la ganadería del Marqués de Albaserrada en nuestros días es hacerlo de su mayoral, Fabrice Torrito, un hombre que dejó su Francia natal para emprender un sueño. Sueño que de bien niño ya tenía en su mente cuando veía a Luis Saavedra, mayoral de la casa Guardiola, descargar sus toros a la voz en los corrales de las plazas francesas.


Pour lire l'article complet :

http://terradebous.blogspot.com.es/2016/11/los-pedrajas-del-marques-de-albaserrada.html

samedi 29 octobre 2016

Fiesta campera à Mirandilla en décembre





















Le samedi 3 décembre aura lieu à la Finca Mirandilla une "Fiesta Campera". Seront toréés 3 erales (taureaux de 2 ans) par des novilleros sans picadors du village de Gerena.

Des gradins seront installés autour de la Cerca de los Franceses pour le confort du public.

Ce festival se rajoute au programme des Journées Torrito Afición.

La journée ferrade/visite/tienta prévue ce jour-là passe au vendredi 2 décembre, aux mêmes conditions.  

La participation aux frais pour le "Fiesta Campera" sera de 10 € et il est obligatoire de s'inscrire (capacitée limitée)

mercredi 26 octobre 2016

L'année des femelles?


Sur le carnet du mayoral, le H
de Hembra (femelle) domine nettement!
C'est une question que l'aficionado me pose souvent.
Quel est le pourcentage de mâles et femelles sur les naissances annuelles?
Me réponse est souvent : 50/50 ou 40/60 ... Les femelles sont toujours un peu plus nombreuses. Depuis que je suis Mayoral (2009), le pourcentage cumulé de femelle est de 51%.
Mais cette année a débuté sur un pourcentage hallucinant de 92,3 % de ... femelles!
Le carnet du mayoral des naissances du millésime 2017 est formel. Sur 13 naissances identifiées, 12 sont des vêles.
Loi des séries ... En tout cas c'est très mal parti. Espérons que ce pourcentage va se réduire et que les mâles vont se rattraper!

jeudi 20 octobre 2016

Mirandilla y sus Pedrajas


Artículo sobre Mirandilla y sus Pedrajas en el blog muy torista y muy campero de Mariano Cifuentes Sánchez "Los Coquillas de Cifuentes"



Desde que Fabrice Torrito, un francés romántico y audaz desembarcó en el viejo cortijo de Mirandilla, los Pedrajas del Marqués de Albaserrada han comenzado un proceso de renovación.

En Mirandilla, la sombra de José Luis García de Samaniego y Queralt, el Marqués de Taracena, se esconde detrás de cada piedra. El Marqués, como todo el mundo le llamaba cariñosamente, antes de fallecer en 2014, perdió la única exclusiva que tuvo importancia en su vida ; por culpa de Arrojado, el toro de Nuñez del Cuvillo que indultó Manzanares, el novillo Laborioso del Marqués dejó de ser el único astado indultado en la historia de la Maestranza. Antes de eso, durante toda su existencia, el Marqués fue para los aficionados y los taurinos el " Marqués de Albaserrada ".

Desde hace años, bastante antes de la muerte de don José Luis, la ganadería de Albaserrada había entrado en un penoso letargo, mientras que sus Pedrajas sufrían un anonimato que constrastaba con su pasado glorioso. Si bien esta segunda ganadería del Marqués nunca alcanzó la fama de la primera cimentada sobre los Saltillos, a partir de su creación en 1947 y durante medio siglo, mantuvo viva la llama del encaste Pedrajas, actualmente también en decadencia. La decisión de seguir con la tradición ganadera tras la venta de los Albaserradas a José Bueno en el año 1929 fue tomada por la hija del Marqués, Isabel Queralt López Mequiza, y por su esposo, José García Samaniego, padres de José Luis García de Samaniego y Queralt. Optaron entonces por comprar a Rafael Romero de la Quintana - el administrador de Pedro Domecq y Díez - la parte de la ganadería de Juan Pedro Domecq Nuñez de Villavicencio, su padre.

En ella se mezclaban las sangres de Veragua, Conde de la Corte y Mora Figueroa. Los ganaderos, que apostaban por la bravura, se encontraron con una mansedumbre penosa cuando lidiaron su primera corrida en Écija, el año de la compra. Ante el chasco, adquirieron sesenta becerras y el semental Figurito de Isaías y Tulio Vázquez, ganadería procedente de García Pedrajas, con el fin de apostar casta y viveza. Gracias a este refuerzo, poco a poco, la sangre de los Pedrajas se adueño de las reatas de la rama Domecq y los nuevos Albaserradas adquirieron identidad propia. Prontos y bravos, aunque bastante correosos, vivos y ásperos, nunca fueron del gusto de las figuras y sí de los aficionados, quienes se apasionaron con sus peleas, sobre todo en novilladas.

El primer triunfo tuvo lugar en Palma de Mallorca cuando un joven Antoñete le cortó las orejas y el rabo al espléndido Buenafecha, premiado con la vuelta al ruedo en 1952. Otras cuatro orejas paseó el Cordobés, en 1961 en Aguilar de la Frontera, ante una espléndida novillada. El mismo año Rafael de Paula cortó tres orejas en Antequera.

Cuando José Luis tomó el relevo de sus padres, recordaba con mucha frecuencia : " Lo primero que vendí, fue una novillada para la Maestranza. Aquel 12 de Octubre de 1965 obtuvo el indulto de Laborioso.

Laborioso fue un novillo bravísimo que tomó cuatro puyazos galopando.
Luego no se cansó de embestir en la muleta, aunque lidiado en una novillada, era un cuatreño, puesto que en esa época estaba permitido. " Salto en quinto lugar y los cuatro primeros habían sido muy nobles. Era hijo de la vaca Laboriosa, de Pedro Domecq y del toro Sultan de Isaías y Tulio Vázquez. Le correspondió a Rafael Astola, que venía de torear en Madrid, y le costo estar delante pues resultó muy exigente.. Embestía con codicia y no perdonaba nada. A Astola sólo le concedieron una oreja, y aquella cicatería presidencial todavía le duele, hasta que murió después de padrear durante doce años, lo visitaba a menudo en su cercado de Mirandilla. El semental tuvo 400 crías y marcó en profundidad la evolución de la ganadería.

La gran mayoría de los toros que se lidiaron en la década siguiente eran hijos o nietos de Laborioso, regalando sus mejores años a la ganadería del Marqués. Juan Posada cortó el rabo a Pastor en Ciudad Real y en 1973, premiaron a Señorito con una vuelta al ruedo en Madrid después de tomar seis varas y derribar dos veces. Los triunfos más trascendentales llegaron a finales de los setenta, cuando Revoltoso fue declarado el mejor toro de San Fermín 79 después de tomar cinco varas de derribar tres veces y ser premiado con la vuelta al ruedo.

En 1984, en una portátil montada en Zarauz, ocurrió uno de esos sucesos que tejen la leyenda de la Fiesta. Cuando José Ortega Cano estaba a punto de hacerse banderillero, muy mermado por las cornadas y el maltrato de las empresas, se encontró frente a dos toros del Marqués de Albaserrada que le hicieron sentir el toreo más hondo. Años después, siendo ya primera figura, el diestro tuvo el gesto de acudir a Mirandilla a tentar y de brindarle una vaca al ganadero. No obstante, cuando más tarde el Marqués le pidió a Ortega un semental de sus Pedrajas para refrescar su ganadería, el matador respondió que no podía . cuando compró los Pedrajas de María Luisa Pérez Domínguez de Vargas, los hijos los hermanos Guardiola, le hicieron prometer que nunca vendería a terceros un pitón de este encaste.... a pesar de que, recientemente, lo han mandado al matadero.

Después de los años de triunfo, vinieron los del desencanto, cuando el exceso de consanguinidad causados por las 400 crías de Laborioso favoreció la caida.

Cuando la ganadería del Marqués de Albaserrada desaparecía progresivamente del panorama taurino y sólo lidiaba de vez en cuando en las plazas toristas de menor importancia. Fabrice Torrito, llegó a Sevilla cuando la Expo del 92. Le contrataron seis meses en la Expo, en el pabellón francés, donde atendía a los visitantes. Todo el tiempo libre lo pasaba visitando ganaderías. Tuvo una primera experiencia profesional en la ganadería de Sánchez Ibargüen ; seis mese como vaquero.
Y después, en la Calera de Lora Sangrán, lanzando el turismo taurino.

En el 2000 llegó a Mirandilla, también para desarrollar un proyecto turístico. Tenía 30 años, trabajó de vaquero, tractorista. Cuando el viejo mayoral, Benito Quinta, se jubiló en 2009, la familia optó por confiar en Fabrice, que aportaba su experiencia en el turismo y, en aquel momento, se veía como un negocio añadido fundamental.

Don José Luis, el Marqués, estaba ya mayor y se dejaba aconsejar por sus amigos.

En uno de los cercados, una novillada muy en tipo Pedrajas esperaba la visita de una comisión francesa interesada por presentar la nueva generación de los Albaserradas que, hace treinta años, tenían un gran cartel en el país vecino. En otro, se encontraba una de las dos corridas, la vendida para Aignan, plaza vecina a Vic.

Opinaba Fabrice que ese encaste adquiere su verdadera personalidad cuando pasa a los cinco años. Antes, se define menos.
Con mucha habilidad Fabrice ha trabajado la imagen de los Pedrajas a través de su blog donde cuenta el día a día de la ganadería.

Con sencillez, habla de la selección, de los esfuerzos realizados para volver a encontrar la sangre diluida..... Maruchi es más torista que su esposo don José Luis.

Recien nombrado mayoral, Fabrice no tardó en convencer a la ganadera para refrescar y aportar, de nuevo, la sangre Pedrajas a la ganadería.

En 2011, compraron dos toros de Tulio Vázquez. En 2016 tuvieron los primeros utreros. Cuando Fabrice visitó el mítico cortijo de Valdevacas, donde siempre pastaron los toros de Tulio e Isaías Vázquez, su corazón se estremeció. Sólo quedaba de aquello 60 vacas.

Pero Fabrice no se dió por vencido. Hurgando por todas partes compró dos machos de Yerbabuena a unos peruanos que compraron la finca y la ganadería de Ortega Cano. Se quedaron sólo con lo de Jandilla y quitaron lo de Pedrajas. Le compraron cuatro erales, los tentaron y dejaron dos.Uno de ellos fue extraordinario.

De los Pedrajas, los toreros no quieren saber nada. Es un toro más vivo, listo, astuto.
Fabrice ha sabido vender puentes con la afición francesa desarrollando actividades de eco-turismo.
El 90% de los grupos que pasan por Mirandilla proceden de Francia : jubilados, peñas taurinas, colegios o empresas.

Además del turismo verde Fabrice ha creado la asociación " Torrito Afición ". Cuando organiza sus
 jornadas, vienen a Mirandilla de todas partes de Francia, y para los herraderos, hay más franceses que reses por herrar.

Le deseamos a Fabrice Torrito que consiga la recuperación del encaste PEDRAJAS.

mardi 18 octobre 2016

Ça pique!



Passé l'abattement moral du bajonazo de Madrid, le quotidien du campo reprend ses droits.

Lots de novillos pour 2017, gestion des taureaux de cinq ans, nouvelles clôtures, identification des veaux qui naîssent, prophylaxie, ...

Et toujours cet apport d'énergie incroyable de voir des aficionados vrais soutenir mon combat. Non seulement le soutenir mais encore y participer en offrant de sa sueur.

Encore un bel exemple cet automne avec Johanna Cécé et Benjamin Delecourpourtant en vacances, qui passent une journée entière à Mirandilla à nettoyer une clôture en repétassant le grillage et en taillant les raquettes des figuiers de Barbarie.

Dure faena et une question : qu'est ce qui pique le plus? Le barbelé ou l'épine de figuier (la glochide)? 

Johanna a la réponse ...



dimanche 16 octobre 2016

Le burladero de Mayorales de Madrid sans Torrito ...


Ecœuré!

Je n'aurai pas l'honneur de m'asseoir dans ce burladero cet après-midi à Madrid.
Le taureau Espartero rentre à Mirandilla. Il ne sera pas lidié à Las Ventas comme prévu.
Sombres magouilles taurines. Peut-être illégales? (à vérifier)
Pas une explication et ne parlons pas d'excuses ...
Torodelta, l'organisatrice de la corrida et gestionnaire de Las Ventas depuis 12 ans nous traîte pour sa dernière avec une ironie, une arrogance, un dédain, une suffisance et un cynisme insupportables.
Muy poca clase!

jeudi 13 octobre 2016

Un Albaserrada à Madrid pour la clôture de la temporada

Finalement, Espartero, le nº 14 sera lidié comme titulaire, en 4º position par Fernando Robleño, pour la corrida de Palha de clôture de la saison à Madrid ce dimanche 16 octobre.

Cinco toros de Palha y uno de Albaserrada para cerrar la temporada 2016
12 de octubre de 2016 - Apartados


Cinco toros de Palha, hierro de procedencia Baltasar Ibán, y uno del Marqués de Albaserrada, se han aprobado para cerrar la temporada de Las Ventas. Fernando Robleño, Arturo Macías y Alberto Aguilar harán el paseíllo. El encierro tiene un peso medio de 524 kilos y los sobreros llevan el hierro de Juan Manuel Criado.
La corrida comenzará a las 5'30 de la tarde si el tiempo no lo impide.

OrdenGanaderíaNúmeroGuarismoNac.NombreCapaPesoMatadores
1
Palha
375
2
7/11
Quita-Sustos
Negro
541
Fernando Robleño
2
Palha
587
2
11/11
Saltillo I
Negro listón
504
Arturo Macías
3
Palha
384
2
8/11
Cardinillo
Ensabanado
544
Alberto Aguilar
4
Marqués de Albaserrada
14
2
11/11
Espartero
Negro axiblanco
520
Fernando Robleño
5
Palha
397
2
8/11
Bojador
Negro listón chorreado
502
Arturo Macías
6
Palha
592
2
12/11
Saltillo II
Negro listón chorreado
535
Alberto Aguilar
Sob.
Juan Manuel Criado
41
2
11/11
Goloso
Negro listón
561
Sob.
Juan Manuel Criado
46
2
10/11
Jarano
Colorado bragado meano axiblanco
620

samedi 8 octobre 2016

"Mes mots taurins" par Dominique Valmary


Avant-propos de Fabrice Torrito

"Mes mots taurins",
un abécédaire en vingt-six lettres pas plus
par Dominique Valmary

Présentation :

Passionné par les courses de taureaux à l'espagnole et engagé dans leur promotion à la Fédération des Sociétés Taurines de France et à l'Observatoire National des Cultures Taurines, l'auteur publie un premier ouvrage. Il propose un abécédaire taurin voulu comme un objet et conçu comme un exercice de style. Cet opuscule de 74 pages est préfacé par Marc THOREL qui a notamment écrit « le jargon taurin », ce n'est donc pas un hasard, il est enrichi d'un avant-propos signé Fabrice TORRITO, homme de confiance de l'élevage du Marquis d'Albaserrada au parcours étonnant réalisé des deux côtés des Pyrénées.

En tête des fers, Albaserrada!

Un abécédaire taurin de plus ? 

Non, « il y a toutes sortes d’abécédaires ». L'ouvrage présenté aujourd'hui participe à sa manière à la connaissance de la corrida espagnole et à la transmission des cultures taurines. Adoptant un ton volontairement ludique, il prend surtout le parti de n'utiliser que des termes français. Cela le conduit à renoncer au sabir savoureux et imagé pratiqué avec délectation par les passionnés, les professionnels et les journalistes spécialisés, à ce langage communautaire que certains dénomment « frangnol ». Il le fait avec une ambition à double finalité. Ainsi, entend-il distraire les connaisseurs de la chose taurine qui étalonneront leur maîtrise de la langue de Cervantès en devinant les termes naturels derrière les expressions françaises. Il vise aussi à initier les néophytes et les curieux qui n'ont accès ni au jargon taurin ni aux parlers d'Espagne. Et puis « sans taureaux, il n'y a pas de corrida » d'où le clin d’œil fait aux élevages de taureaux braves et à leur identification par les fers, ces marques qui signent leurs origines.

Photo du marquage d'un Albaserrada
Format :  74 pages, 190 x 115 mm,
Tarif : 10 € (port inclus).
Commander auprès de l'auteur :
Dominique Valmary, 36 boulevard de Strasbourg, 31 000 Toulouse.